Délices Célestes par N'Karna

Et voilà, cela fait déjà 5 ans que notre petit festival dédié à la journée nationale du Cinéma indépendant est le principal pourvoyeur des films les plus débridés que vous ne verrez jamais.
Comme chaque année nos chers contributeurs ont dû travailler sur une thématique imposée. Cette année, c’est le génial producteur des films BadAss song, l’immense Lei N’Karna qui a choisi le sujet "La Volupté". Alors mettez-vous à l’aise, ajustez vos fauteuils, et prévoyez des lunettes de soleil car vous allez être éblouis par notre sélection 2019.

Pour lancer ce festival, nous vous proposons comme film d’ouverture, la nouvelle réalisation de Lei N’Karna, le magnifique Délices Célestes.   

 

SYNOPSIS ET DÉTAILS : 
Destiné Kaméru est astrophysicien, il passe ses jours et ses nuits les yeux rivés sur les étoiles. Longtemps, sa vie s’est résumée aux mathématiques et autres sciences de l’univers. Mais depuis l’arrivée de sa voisine, il a perdu sa concentration, il est en permanence dans l’attente de la voir.
Derrière ses rideaux, il l’espionne, se nourrit de sa beauté, s’échauffe sur son galbe, ses rondeurs suaves, ses cheveux jaunes et soyeux bousculés par le vent.

Elle devient le noyau de ses obsessions, il en oublie de vivre. Et quand par le hasard d’un ascenseur, il croise son regard, c’est pour s’empourprer et baisser les yeux comme un enfant devant une maîtresse trop belle.

Ne pouvant supporter plus longtemps sa frustration, Destiné plonge dans ses feuilles de calculs, sa timidité le bridait, mais sa science allait le sauver. Par un travail acharné, il entreprend de mettre la belle en équation.

Ses courbes généreuses, sa sensualité, les rondeurs suaves de ses lèvres roses, ses seins voluptueux, rien ne doit être laissé de côté. Il doit trouver la formule qui résume sa perfection quitte à se perdre.

Décadence infernale par Thomas

Le deuxième film de cette édition 2019 est Décadence Infernale, une comédie délicieusement polissonne imaginée par Thomas, et qui marque le retour d’un des plus grands réalisateurs du 7ème Art : l’immense Billy Wilder qui s’est entouré pour l’occasion de deux actrices voluptueuses, Monica Bellucci et Lupita Nyong’o.

SYNOPSIS ET DÉTAILS : 

Annabella Lissima a 52 ans et est toujours secrétaire de direction dans une grande entreprise de prêt-à-porter de luxe pour les femmes, à New-York. Sa vie est ponctuée par une routine immuable partagée entre son travail et son mari Pigro. Malgré ses qualités professionnelles, elle ne parvient toujours pas  à évoluer dans son service et à être estimée à sa juste valeur. L’arrivée de la jeune et pétillante Imani comme nouvelle assistante de direction va bousculer son quotidien et attiser des ressentiments qu'elle ne se connaissait pas. De manipulations en jeux de séduction, elle mettra tout en œuvre pour tirer son épingle du jeu, quitte à ce que son petit monde s'écroule.

Le contentement de la Geisha par Thomas

Le troisième film proposé est Le Contentement de la Geisha, un drame érotique imaginé par Tomasu Kugi et réalisé sous la houlette bienveillante de Nagisa Ōshima avec Reiko Ike et Yayoi Watanabe.

SYNOPSIS ET DÉTAILS : 

Japon, 1970, quartier de Ponto-chō à Kyōto. La mort de Mishima par seppukku affecte profondément Hisako qui travaille depuis son plus jeune âge dans une des plus grandes maisons de geishas. Bouleversée, elle n’arrive plus à se plier aux règles de la sororité à tel point qu’elle sera expulsée de la maison où elle a passé toute sa vie.  Désemparée, elle ne devra son salut qu'à Ochō une habile pickpocket qui la recueillera et l'initiera à survivre dans un monde interlope où tous les coups sont permis. Dès lors, elle découvrira de nouvelles sources de plaisirs dont elle n'avait pas idée. Mais les intentions d'Ochō sont-elles si bienveillantes?

Estate of Volupty par Ema

Le festival 2019 se clôture sur la présentation de Estate of Volupty, une fantaisie visuelle produite par Ema Dée d'après un scénario original de la très prometteuse réalisatrice et écrivaine Rose Bacon.

Ema Dée : "Soutenir un tel projet de long-métrage était une évidence. En dépit de notre différence d'âges, et étonnamment, Rose Bacon et moi-même partageons les mêmes références culturelles et une passion commune pour les Arts visuels, en particulier, nous adorons la peinture moderne et contemporaine. L'univers fictionnel de Rose Bacon est grave et poétique, minimaliste et chatoyant. Les êtres qu'on y croise semblent comme en tensions, sur le point de basculer."

Rose Bacon : "... le point de départ de ma fantaisie visuelle, une image obsédante, une image d'Épinal du Cinéma : une femme est assise face à un tableau immense dans un musée quasi vide ; le temps s'étire, l'image se dilate, et elle, elle est toujours là, immobile et belle... Je me dis alors : peut-être que l’œuvre lui parle, l'intrigue... ou qu'elle s'y reconnaît, qu'elle s'y noie irrésistiblement ? Peut-être ne s'agit-il en fait que d'une image posée devant une autre, dénuée de toute réalité charnelle ?... Peut-être que cette femme attend quelqu'un, tout simplement ?..." 

SYNOPSIS ET DÉTAILS : 

Rouen. De nos jours. Un homme banal (Gustav), sans histoire ni passion, rencontre une femme peu banale (Georgia), férue de beaux-Arts. Fruit du hasard ou caprice farfelu de la vie, un rituel curieux s'installe entre eux. Un rendez-vous journalier dans une galerie d'Art contemporain. Au centre, une exposition de peintures et un banc. La femme dévoile peu à peu son mystère : l'Art affecte tous ses sens. Sous ses charmes d'une étrange beauté, Gustav s'éveille au plaisir charnel de la contemplation... Une histoire d'amour pour l'Art, le Corps et les voluptueuses coïncidences de l'existence.