La mort de cet immense acteur qu’était Jean-Pierre Marielle m’a chamboulé. Après la disparition de Philippe Noiret, Jean Rochefort, Jean Carmet, Victor Lanoux et tous les autres, il ne reste pas beaucoup d’acteurs de sa génération (hormis Bebel, Pierre Richard, Claude Brasseur...), et c’est regrettable tant ils auront apporté au cinéma français. Mais au final, on y passe tous un jour, à la différence que leur souvenir sera toujours plus vivace au vu de l’héritage qu’ils laissent derrière eux. Pour moi, J.-P. Marielle restera ce personnage gouailleur, hédoniste et incroyablement viril, associé au cinéma de Joël Seria (un réalisateur au talent unique dont je retrouve l’héritage dans les films de Kervern & Delépine ou encore Pascal Rabaté).
Peu après son décès, j’ai entamé un marathon cinéma, visionnant et revisionnant une trentaine de films sur la centaine qu’il a tournée. Voici donc ma sélection, éclectique – pas forcément objective – et qui regroupe des comédies, des drames, des chefs-d’œuvre et des nanars dans lesquels J.-P. Marielle apparaît en 1er rôle, en 2nd rôle, en 3ème rôle ou fait de la figuration.
Peu après son décès, j’ai entamé un marathon cinéma, visionnant et revisionnant une trentaine de films sur la centaine qu’il a tournée. Voici donc ma sélection, éclectique – pas forcément objective – et qui regroupe des comédies, des drames, des chefs-d’œuvre et des nanars dans lesquels J.-P. Marielle apparaît en 1er rôle, en 2nd rôle, en 3ème rôle ou fait de la figuration.
Mon "marathon J.-P. Marielle" s’est conclu sur le film Pétrole, Pétrole de Christian Gion. C'est un véritable nanar qui m’a donné envie de revoir ce qu’avait pu commettre ce réalisateur, et je peux dire qu’il ne m’a pas déçu ! Dans les années 80, le bonhomme a travaillé avec Aldo Maccione, une des grandes icônes du cinéma pouet-pouet. J’entends par cinéma pouet-pouet ces sympathiques comédies françaises des années 70-80 fondées sur un comique lourdingue, parfois consternant, interprétées par toute une génération d’acteurs et d’actrices qui n’avait pas peur du ridicule. Les grandes figures très représentatives de ce cinéma sont : Les Charlots, Aldo Maccione, Paul Préboist, Jean Lefebvre, Michel Galabru, Henri Guibet et bien d’autres, pour les acteurs, et Philippe Clair, Max Pécas, Christian Gion, Richard Balducci et Claude Zidi, pour les réalisateurs.
J’ai donc enchainé un deuxième marathon d'une trentaine de films autour du cinéma pouet-pouet qui m’a permis de redécouvrir avec un plaisir coupable, des péloches empreintes de poésie (parfois), de légèreté (un peu), et surtout de grosses poilades à l’ancienne. Voici donc le bilan de ce marathon improbable.
Décidément, l’actualité me pousse vraiment à vous proposer un dossier spécial cinéma, puisque même la BD s'y intéresse : en ce début d’année, quatre parutions traitent habilement du sujet. Tout d’abord, l’album Hollywood Menteur de Luz chez Futuropolis qui nous présente sa vision des coulisses du film The Misfits de John Huston, ensuite dans la nouvelle collection 9 ½ chez Glénat qui démarre en fanfare avec la publication d’un album sur Sergio Leone et d’un autre sur Lino Ventura. Enfin, notons la sortie de l'album The Golden Path de Baptiste Pagani chez Ankama sur le parcours d'une cascadeuse durant l'âge d'or des films de Hong-Kong.
Je vous ai donc concocté une petite bibliographie de derrière les fagots, d’une vingtaine de BD coups de cœur sur cette thématique dont vous me direz des nouvelles.
Quand on présente un dossier sur le cinéma à travers plusieurs médias, on ne peut pas éviter le sujet de la musique de film. La bande originale contribue largement au succès d’un film. Les Dents de la mer, Indiana Jones ou Star Wars auraient une autre gueule si la musique avait été composée par Charly Oleg, idem pour Willow, 48h de plus ou Braveheart, si la musique avait été composée par Yvette Horner plutôt que James. Bref, tout cela pour dire que de grands compositeurs sont liés au cinéma et à des réalisateurs – d’ailleurs, je dis dommage à celles et ceux qui ont loupé l’expo très intéressante de 2013 à la Cité de la musique sur cette thématique. Une petite discographie non-exhaustive s’impose pour rendre hommage à une vingtaine d’entre eux.
Pour conclure ce dossier, j’ai eu l’idée de vous soumettre plusieurs jeux – en forme de quiz – qui existent sur le thème du cinéma. Cela, histoire de tester votre culture cinéphile et de passer un moment convivial (ou pas) en famille ou avec des amis.
J'espère que vous aurez trouvé ces sélections attrayantes et qu'elles vous auront donné envie de revoir certains films, de découvrir de chouettes BD documentaires, d'écouter de magnifiques BOF à couper le souffle ou de faire chauffer vos neurones en jouant !
Je poursuis donc les coups de cœur semestriels avec les sélections BD, ciné, séries et jeux sorties entre janvier et juin 2019 :
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