Alors que le grand bordel organisé des JO débute avec cette vision rigolote de Katerine en Schtroumpf Gourmand prônant le nudisme, le monde part toujours en couille : De l'arrestation d'un activiste écolo défendant les animaux, au massacre d'un peuple sous le regard complice de l'occident, en passant par des dirigeants qui s'en battent l’œil de la démocratie, la liste serait trop longue pour dire tout ce qui déconne en ce moment. Et si nous allions chercher un peu de légèreté avec le bilan de mes coups de cœur BD, ciné et série du 1er semestre de 2024 et faire un point sur la manifestation BD essentielle de l'année ?
Du 29 mai au 4 novembre à lieu l'évènement La BD à tous les étages au Centre Pompidou de Paris. Cette rétrospective unique et exceptionnelle comprends 3 expositions majeures : La Bande Dessinée (1964-2024) est un parcours historique immersif des genres de la BD, du mangas et du comics. On peut y admirer des œuvres patrimoniales magnifiques qui montrent la richesse et la vitalité d'auteur·ices de renom et de tout horizon. On regrettera toutefois, l'absence d'évocation de la BD jeunesse, mais également la sous-représentation des autrices (surtout chez les japonais).
La Bande Dessinée au Musée confronte 15 auteur·ices contemporain·es face à des chefs d’œuvres des collections permanentes de Beaubourg. Entre hommage, inspiration et clin d’œil, ce parcours montre à quel point l'art moderne peut faire écho à l'art séquentiel. L'autre point d'orgue de cette exposition est la présentation de planches iconiques de grands maitres du 9ème Art qui ont pour certaines plus de 100 ans...
Corto Maltese, une vie romanesque est visible gratuitement à la Bibliothèque Publique d’Information. Elle y retrace la carrière d'Hugo Pratt au travers de son personnage culte et d'une série de documents remarquables allant de la planche, au story-board, en passant par des crayonnées et des recherches ou les livres qui l'ont influencé pour écrire et dessiner ses histoires. En tout cas, elle vous donneras une furieuse envie de relire Corto.
Pour finir, notons que le musée à quand même pensé aux enfants avec l'exposition-atelier ludique en forme de têtes géantes pour découvrir l'univers poético-déjanté de Marion Fayolle.
